En Agriculture Biologique, nous essayons au maximum de travailler en symbiose avec la nature et les éléments qui nous entours.

Les insectes sont essentiels dans la production biologique,
pour plusieurs raisons:

 

• En premier lieu pour garantir un bon équilibre et une bonne structure du sol.
  Les lombrics en se nourrissant de matière organique aèrent le sol et lui donnent vie afin que les racines puissent s’y développer de manière optimale.

• Deuxièmement pour „fabriquer“ le compost, élément essentiel pour la fertilisation des cultures.
  Tous nos déchets de production sont compostés. Mélangés à du fumier de cheval, ils sont mis en tas et retournés régulièrement. Lors du compostage, les insectes tel que lombric ou divers coléoptères se nourrissent de la matière organique et en déféquant produisent de la matière minérale consommée par les plantes, et donc produisent le compost.

• Puis, les insectes tel que les abeilles ou les bourdons par exemple, sont indispensables à la pollinisation. Nous introduisons des ruches de bourdons dans les cultures, dès le début de la floraison, afin de garantir une production régulière.
  

  

  Unr ruche de bourdons dans un tunnel de tomates

  

  Une ruche de bourdons.

  

  Un bourdon à la sortie de la ruche.

  
  

• Enfin certains insectes nous sont précieux dans la lutte contre les ravageurs (pucerons, thips, aleurodes etc…).

Pour lutter contres les ravageurs sur les cultures sous abris (tomates, aubergines, poivrons) et jeunes plants de légumes :

Nous faisons appel à des insectes dit „auxiliaires“. Ces insectes prédateurs ou parasitoïdes sont apportés régulièrement par nos soin quand cela est nécessaire.

Par exemple:
si nous observons un foyer de pucerons verts, nous effectuons un „lâcher“de larves de chrysopes (petit insecte vert ailé) et d’aphidius ervi (petite guèpe).
Chacun a son rôle; la larve de Chrysope, qui est un prédateur, va consommer directement les pucerons afin de limiter l’invasion, puis les Aphidius ervi (petites guèpes) , qui sont à l’état d‘adulte lors du „lâcher“, vont pondre dans les pucerons. Leurs larves se développeront en s’en nourrissant, et une fois adultes elles iront pondre dans d’autres pucerons.
Ainsi un équilibre se produit.

Pour les cultures de plein champs:

Nous n’apportons pas d’auxiliaires ou de pollinisateurs artificiellement, car ceci sont présents dans la nature.
Mais pour garantir leur présence, il faut leur apporter un habitat dans lequel, ils pourront se développer de manière optimale.
C’est le rôle des haies et brise vents.
Nous plantons depuis les années 80 des haies diversifiés le long de nos champs, entre autre pour cette raison.
Les haies sont composées de différentes espèces d’arbres et buissons tel que l’argousier, des rosiers sauvages, des arbres à papillons, des prunus sauvages etc…, qui fleurirons à différents moments afin de garantir, un habitat et de la nourriture tout au long de l’année aux insectes. De plus, les écorces de ces arbustes offrent une protection idéale pour passer les longs mois de l’hiver à l’abri.

Nous réservons 10% de notre surface de production à la plantation de haies et brises vent, qui en plus de favoriser la diversité du paysage, initie une forme de biodiversité.

Les haies dites „brises vent“ sont composés d’arbres bien plus massifs que les haies tel que les peupliers, qui sont régulièrement remplacés et qui produisent en plus du bois de chauffage.

Consommer des légumes et fruits Bio produits à la ferme, c’est aussi contribuer à la préservation d’un paysage diversifié et à sa biodiversité.